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15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 19:29

« La barricade ferme la rue, mais ouvre la voie ! »  Slogan mai 1968

La macronite est une infection sévère de la pensée

La messe est dite : Macron, le banquier, est président de la République. Elu, comme le voulait le Capital, face à un épouvantail (ce n’était pas la peine de nous gonfler et de sonner le tocsin), il va gou- verner en despote, par ordonnances.

Maintenant, il faut descendre dans la rue et s’opposer à son (leur) programme qui va faire cra- cher du sang aux masses populaires. Tous ensemble, décrétons la grève générale et repoussons l’ultrali- béralisme, mortifère pour notre classe sociale, le prolétariat. Contre l’Etat et le Capital, plantons les graines de l’Autogestion.           Pierre Blondeau

Le saviez-vous ?

1. Sauvegarde du patrimoine

Derrière le presbytère de Saint-Pons, court un chemin communal, de l’ancien jardin de l’Evêché au garage Chibaudel. Cette « pistouille » est fréquentée, entre autres, par les jardiniers et ceusses qui retournent vers la route de La Salvetat. De surcroît, un béal historique (ce n’est pas un gros mot, cher Richard !), coule en parallèle de ce sentier. Le muret mitoyen d’un propriétaire privé, sur 75 m, va s’ef- fondrer et constitue à ce jour un grave danger potentiel. D’où la fermeture (provisoire ?) de ce chemin par la mairie. Le premier magistrat de la commune, Georges Cèbe, himself, s’est engagé à imposer au propriétaire la réparation du dit mur et a décrété qu’il était hors de question d’obturer définitivement ce chemin. Comme, malheureusement celui qui sillonnait entre le Point P et le domaine Gallien et qui dé- bouchait au col au-dessus du Roc. Maintenant nous attendons des actes.

 

2. Espace de détente

La mairie a installé une aire de repos au fond du foirail. Très belle initiative. Il manque juste un barbecue maçonné. A cet endroit, il n’y a aucun danger de propagation de feu.

 

3 .« L’héritage » en question

En définitive, la municipalité de St-Pons a encaissé sans vergogne la manne céleste de Mme Tailhades (800 000 € quand même...) dans le budget du service courant. Le legs ne servira surtout pas au social, ce que l’on aurait pu légitimement concevoir. Ce n’était pas la peine de prétendre faire une consultation populaire pour s’asseoir dessus.

Pour mémoire, le Secours catholique, le Secours populaire, la L.D.H. des Hauts-Cantons et beaucoup de citoyen-ne-s en leur nom propre avait demandé : une mutuelle communale, une épicerie sociale (promise par Mesquida aux élections municipales de 2008) et un refuge de nuit pour les rou- tards de passage.

Mais à l’instar de l’ancienne municipalité, le social, voire la solidarité, sont le cadet des soucis de ce conseil municipal. Opprobre à ces graines de nanti-e-s !

 

4. Manque de reconnaissance, élu-e-s malavisé-e-s !

Le 7 mai 20177, avait lieu la finale de rugby de Midi-Pyrénées entre Haut-Salact et Montagne Haut-Languedoc XV (notre club). Le résultat, de 30 à 20, en notre défaveur, est quand même un formi- dable score, et...chaudes félicitations à notre équipe... La 3ème mi-temps a eu lieu dans un bistrot de Saint-Pons. Aucun membre du conseil municipal n’a daigné venir partager le verre de l’amitié avec les joueurs. Vraiment dommage. On peut penser par ailleurs tout ce qu’on veut de Mesquida, mais il serait venu, lui.

Pierre Blondeau

 

5. L’affaire n’est pas claire ! 5

D’aucuns, langues de peilhe, prétendent qu’il y a un risque de « conflit d’intérêt » (un délit), lors- qu’un adjoint –à la voirie- qui a le pouvoir de signer les permis de construire et, dans le même temps, en tant qu’agent immobilier, propose des terrains constructibles à la vente. Ne peut-il pas utiliser à des fins mercantiles et donc d’enrichissement personnel des informations qui ne sont point connues des autres agences ? Nous n’en savons rien et on s’en contrefiche. Mais comme nous sommes respectueux de la législation en vigueur, et gardiens de la moralité de nos élu-e-s, nous proposons, pour éviter toute équi- voque, que le sieur Richard Boyé quitte une de ses deux fonctions *. Cela permettrait d’éviter un procès d’intention et une sévère cabale contre l’équipe municipale en place, voire un procès tout court.

*mandat d’élu ou activité d’agent immobilier


6. Intercommunalité tentaculaire (cf. article ML du 9 mai 2017, p. 23)

Une mairesse explique que cette nouvelle structure administrative est une usine à gaz, et qui va dessaisir les communes de toutes leurs compétences. De surcroît, au lieu de faire des économies (en ayant regroupé trois com’com) comme annoncé, ce machin va au contraire provoquer des dépenses plus importantes. Belle manœuvre !

Mais la vraie question n’est point abordée : le président, le gazier de cette nocive boutique, le bon Josian Cabrol*, fait-il le poids ? Certain-e-s élu-e-s ou citoyen-ne-s en doutent fort. Des frondeurs, mê- me parmi les vice-présidents, sont en lice. Josian, en marche, devra être dos au mur en permanence.

*pour mémoire, élu par ses pairs et non par le peuple souverain (qui l’a blackboulé de la mairie de Saint-Pons)

 

7. Des élus favorables à l’éolien industriel ? De moins en moins

Dans le temps de l’enquête publique du projet éolien Riols 2, une dizaine de conseils municipaux avaient à se prononcer pour ou contre. Sur les dix, deux n’ont pas délibéré sur le sujet (dans ce cas, la commune est « réputée » favorable), deux ont émis un vote massivement « abstentionniste » (dans un des deux cas, le conseil qui avait la fois précédente été très majoritairement favorable à l’éolien a donné un avis favorable par trois voix contre 6 abstentions !). Trois communes ont voté contre le projet, trois pour, dont Riols, bien sûr (mais dans des conditions pas très claires*) et Saint-Pons. Dans ce dernier cas, le vote a été acquis par 7 pour, 6 contre et 5 abstentions. (Une personne absente réputée défavorable au- rait provoqué, si elle avait été présente, un vote à égalité !).

Le vote est favorable, d’accord, mais pas très convaincant. Pour permettre une meilleure infor- mation des conseillers, le maire avait permis, hors séance, aux associatifs d’intervenir. D’autres munici- palités avaient aussi permis aux associatifs d’intervenir)

Il y a donc du progrès chez nos élus qui admettent une expression démocratique. Malheureuse- ment, il en reste un peu trop qui suivent les conseils de leurs caciques. Car en effet, comment admettre qu’il en reste une toute petite majorité d’entre eux qui restent insensibles aux nuisances de ces effroya- bles machines et aux dégâts qu’elles provoqueront sur la nature et l’environnement ?

*A Riols, le vote a été acquis par 8 voix contre 7 ! Et avec condition suspensive : sous réserve que la décision de la com’- com de décembre 2015 de rétrocéder le produit de certaines taxes (venant des éventuelles éoliennes) à la commune, ne soit pas entachée d’illégalité. Justement, le fameux Josian (président de la Com’com), qui était présent au conseil munici- pal de St-Pons, a indiqué ce soir-là que ce problème n’était pas réglé. M.C.

Non aux éoliennes de Riols 2 !
  • 115 riverains menacés de troubles de voisinage et de santé importants
  • Chauves-souris et oiseaux (espèces protégées nombreuses) massacrés par milliers
  • Paysages emblématiques défigurés, recettes de tourisme en chute libre.....
  • ...
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