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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 19:33
Réforme territoriale : un référendum s’impose

La révolution française a inventé et nous a légué une organisation territoriale qui, loin d’être un mille-feuilles, ne comprend que trois niveaux : au rez-de-chaussée, les communes ; à mi-hauteur, les départements ; au sommet, l’Etat français. Cette organisation simple et efficace a fonctionné pendant deux siècles à la satisfaction générale. Mais l’intégration de la France dans l’Union européenne et dans la mondialisation a déclenché une course au gigantisme. Aucune collectivité n’est jugée assez grande pour affronter la compétition internationale entre les territoires. Même Paris serait trop petit et on veut lui faire avaler les départements limitrophes. On supprime les départements au
profit des régions. Les régions sont invitées à fusionner entre elles. La France, bien que 5ème puissance économique de la planète, est priée de se fondre dans l’Union européenne, laquelle, se jugeant elle aussi trop petite, travaille à s’élargir toujours davantage : Turquie hier, Ukraine aujourd’hui, USA demain par le biais d’un traité transatlantique de commerce et d’investissement. On ne voit aucune limite à cette course folle au gigantisme.
A quelle démesure ingérable nous mène-t-on ?
Les citoyens sont tenus à l’écart de toutes ces tractations. Ainsi, c’est discrètement, sournoisement qu’ont été instituées des eurorégions. Celle qui nous concerne, dite « communauté de travail des Pyrénées » comprend les trois régions françaises limitrophes de l’Espagne (Languedoc Roussillon,
Midi-Pyrénées et Aquitaine), les quatre régions pyrénéennes espagnoles et la principauté d’Andorre.
Cette eurorégion traite directement non avec Paris et Madrid mais avec Bruxelles. Le but jamais avoué est de faire disparaître les nations et de remplacer l’Europe des nations par un empire bruxellois qui fédérerait d’immenses régions.
Tous ces charcutages territoriaux ont provoqué en France une extrême confusion administrative, un enchevêtrement de compétences, une désorganisation de la République et un scandaleux gaspillage de fonds publics. Les grands perdants sont les citoyens contribuables qui paient de leur poche tous ces gaspillages et qui voient s’éloigner d’eux les centres où leur sort se décide sans eux et contre eux.
La plupart des élus, après avoir été complices de toutes ces contre-réformes, commencent enfin à se rebeller. Le moment est donc venu d’en finir avec les tripatouillages complotés en petit comité.

Sur l’organisation territoriale de notre pays, 
 un débat public approfondi s’impose,
 ouvert à tous les citoyens et conclu par un référendum.

Conseil héraultais de résistance (CHR)

Le saviez-vous ?

1 « Le cochon est dans le maïs »
La consultation du site Internet de la communauté de communes du Saint-Ponais est édifiante.
La liste des membres du conseil communautaire de la commune de S-Pons est à jour. L’historique reste à faire et le dernier procès-verbal de réunion date du 12 décembre 2013. Après, plus rien. Préfère- t-on que les décisions restent occultes ? Est-ce une volonté délibérée ou pure négligence ?
Lorsque vous demandez une copie papier des délibérations, on ne vous propose que des extraits sans vous montrer l’ordre du jour. Et comme il n’y a pas d’affichage obligatoire de cet ordre du jour, on ignore les questions qui ont été traitées. C’est le serpent qui se mord la queue.
Faudra-t-il faire appel à la CADA* pour obtenir satisfaction, et savoir enfin ce qui se trame dans cette communauté ?
*organisme national dépendant des services du 1er ministre permettant l’accès aux informations administratives pour les quidams. On a déjà donné : en 2008, Daumur, encore lui, refusait de communiquer une vieille délibération du conseil municipal, prétendant qu’elle était égarée. Pour la petite histoire, elle fut retrouvée « par hasard », la veille de notre passage au tribunal de Béziers .
P.B.

2 Bravo à la gendarmerie !
La brigade de gendarmerie nationale d’Olargues, pour la Saint-Michel 2014, a démantelé un redoutable gang de champignonneurs local. Ces gredins sévissaient depuis plusieurs années, vendant leurs larcins à vil prix sur les trottoirs de la Grand Rue St-Ponaise, lors de fins de mois difficiles. Heureusement, des citoyens vigilants, zélés, renseignent les forces de l’ordre et collaborent (c’est le mot juste) étroitement avec elles. Vive la France moisie !
P.B.
P.S. : Il serait quand même plus moral (ce n’est pas un gros mot), logique, voire rentable pour l’Etat que ces mêmes gendarmes gardent leurs forces pour traquer le trafic de cigarettes. Il n’est pas difficile de connaître les jours et horaires des cars qui vont en Andorre, ces « bus de la honte », dont le
but est d’acheminer des gogos qui ramènent parfum, alcool et moult cigarettes. Ce trafic est avéré : fin septembre 2014, une opération de douane aux portes de la principauté a permis de confisquer 3 sacs pleins dont les propriétaires ne se sont pas fait connaître. Trop gentils, ces gabelous, car en insistant un peu auprès de la cupide société de transport, ils auraient pu savoir qui étaient ces forbans en herbe. Une autre fois ?
Au final, une question impertinente : que sont devenus les champignons confisqués par les gendarmes ? N’auraient-ils pas pu, dû, être détruits devant les quidams ?

3 La laïcité, c’est aussi le respect des religions minoritaires
A St-Pons où depuis 50 ans, des citoyens français de confession musulmane ont élu domicile,
aucun local n’est prévu pour qu’ils puissent « tuer le mouton » sans faire douze lieues, lors de leur fête
religieuse. Une réserve, non souillée, pourrait quand même leur être attribuée. On n’a pas attendu aussi
longtemps pour satisfaire les chasseurs…

4 « A la prochaine révolution, il retournera son pantalon… »
Le 1er octobre 2014, informations du 20 heures sur FR2 : Photo de tous les députés « frondeurs » du P.S., notre sublime Kléber en bonne place. Sur les 31 frondeurs, 7 ont été punis. Non pas déportés au goulag, mais changés de commissions, par exemple des « affaires sociales » aux « affaires étrangères ». Pas de quoi fouetter un chat…
Notre formidable député local, lui, n’a pas été châtié. Ce n’est pas la peine, car tout le monde sait, à Paris comme ici, que sa veste est reversible à la demande. Et puis, en ce moment, il est aux abris, planqué dans toutes les caves coopératives de la circonscription.

Nos étoiles rouges et noires
Notre espérance est que l’avenir sera rouge et noir : l’anticapitalisme, le socialisme et le communisme du XXIe siècle devra puiser à ces deux sources de radicalité.
Nous voulons semer quelques graines de marxisme libertaire, dans l’espoir qu’elles trouveront un terrain fertile pour croître et donner des feuilles et des fruits.
Livre « Affinités révolutionnaires » Ed. 1001 nuits
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