« Chassez la nature avec une fourche, elle reviendra toujours en courant » (vers d’Horace)
Qui peut croire en Hamon ?
Benoît Hamon, ex-candidat du Parti Socialiste à l’élection présidentielle et fossoyeur de la gauche radicale à cette même élection, s’est déclaré solidaire de la lutte des cheminots. Mais en juin 2014, alors qu’il était ministre du triste Hollande, il s’en était pris aux cheminots en grève contre la réformeferroviaire : « Objectivement, on aurait pu poursuivre sur la voie du dialogue social sans pour autantutiliser l’arme de la grève. » En 2017, dans son programme à l’élection présidentielle, il préconisait : « cette ouverture à la concurrence.... peut concerner tout ou partie d’un réseau. » et il ajoutait : « les personnels directement affectés au service concerné seront obligatoirement transférés ou, selon leur statut, mis à la disposition du nouvel opérateur. »
Et ce gonze veut nous faire la leçon de l’union prolétarienne ! Ce n’est plus le bal des faux culs, mais le méga-concert des enfoirés. Quant à Christian Olivier Faure, ce pauvre idiot inutile, nouveau taulier du P.S. sinistré, son discours est vraiment pathétique...
Pierre Blondeau, d’après un article de Lutte Ouvrière n° 2597
Le saviez-vous ?
1. Mépris de la bien-pensance
Fin avril, un commissaire enquêteur, Jacques Turpin, blaireau avéré, a déclamé que les militants anti-éoliens des îles d’Yeu et de Noirmoutier en Vendée, avaient un « QI de géraniums » (Ces camarades luttent contre l’implantation de 62 mâts, excusez du peu.) Révélateur de la « politique bucolique » et de la pensée (aux ordres des multinationales) de beaucoup de ces commissaires appelés prétendument enquêteurs. En fait, surtout docile vis-à-vis de la préfectorale.
2. Notre Dame des landes
Un jeune Zadiste, fin mai, a eu la main arrachée par une grenade redoutable. Comme dans les premiers temps après la mort de Rémi à Sivens, la gendarmerie a encore menti en travestissant la vérité. La version du mutilé n’est point la même : cf. reporterre.net. Une fois de plus, cette institution devile répression s’est dépréciée.
Question : comment peut-on faire ce si triste métier (moblo) sans états d’âme ? D’aucuns, cognes et/ou bourrins, qui sont quand même des enfants du bon dieu et non des canards sauvages, doivent de temps en temps avoir des doutes ? On a, niaisement, la faiblesse de le croire. A ce sujet, voir le dernier clip de notre camarade barde Maax : « Histoire de flic ». Pour faire revenir ces militaires obtus à une certaine humanité, il doit falloir une certaine durée de présence dans la blanche (gendarmerie territoriale)... Au moins le temps de poser sa « gazeuse »...
Par contre nous remercions la brigade de St-Pons pour avoir réagi avec célérité et doigté lors de la venue de la propriétaire haineuse et de ses deux fils hargneux du château de Cabanes. Ces trois derniers voulaient chasser illico presto les squatters, et sans respecter la loi, bien sûr. Plus encore, des insultes, des menaces..., et du grésil, voire du gasoil répandus, et tutti quanti...
3. Journée du PNR HL du 4 juin
Visite de projets photovoltaïques à investissement participatif ouvert à la population. Très intéressant, avec des actions réelles et non mondialisées pour le climat et les générations futures. Le midi au restaurant, nous avons eu le bonheur et la joie considérable de connaître et reconnaître la cantonnière du binôme du triste sieur Mesquida, soit Marie-Pierre Pons, qui était venue pour « raccoler » l’électeur réfléchi.
4. Rectificatif de l’article n° 8 de la Commune 318
La salle des coffres ne serait plus orientée comme nous l’avons dit, et donc les dits coffres ne seraient point collés au mur mitoyen incriminé. Et ce aux dires d’un lecteur de la Commune averti et attentif.
5. Nul n’est prophète en son païs
Affectation de subventions accordées par le conseil municipal de St-Pons le 11 avril 2018 : restaurants du cœur (St-Chinian, Bédarieux ?) 500 €, Secours catholique de St-Pons 300 €, Secours Populaire de St-Pons, queue de chique ! Notre association soutient 40 familles locales. Ces familles ne sont pas imaginaires (comme le tourisme) et ne risquent pas de prendre la poudre d’escampette. Quant aux grosses subventions attribuées à l’école privée, nous n’osons même pas dire ce que nous en pensons. Nous remercions encore et toujours U express qui nous donne ses invendus. Ce qui n’est pas le cas d’Intermarché qui préfère les jeter ( ?) et ce, contrairement à la législation en vigueur. Le domaine de Portes s’est engagé dernièrement à nous fournir des œufs lors de nos distributions (comme il le pratique pour toutes les autres associations octroyant des denrées dans le Haut-Languedoc), mais à ce jour, la promesse n’a pas été honorée...
6. Le Réveil de St-Pons n° 5
Articles fallacieux et partisans. Tartines de mauvaise foi et re-collaboration avec le conseil général. Seul le chapitre sue les « pieds de porcs farcis » est intéressant, et sur le sujet, le bougre (de rédacteur)est un spécialiste...
7. Finale du Top 14 de rugby (télévision, France 2)
Castres (David) a battu sèchement Montpellier (Goliath). Mesquida a encore misé sur le mauvais cheval. Il avait une tête d’enterrement et la mèche défaite. Peut-être pire que le soir de sa défaite aux municipales contre Cèbe. C’est dire !
8. Grand hommage musical pour le centenaire de 1914-18, en la cathédrale, le 3 juin.
Très beau spectacle. Membres du conseil municipal absents, comme d’hab. En tout, avec les musiciens, environ 170 personnes. Qui, pendant l’entracte sont toutes allées aux pissotières extérieures à la cathédrale. Ces dernières étaient bouchées, dégueulasses (et ce avant la prestation). La honte pour les saint-ponais...
Dernier salut à un vieux camarade
Marc Ogeret vient de disparaître à l’âge de 86 ans. Il a chanté toutes les luttes et les poètes engagés. En1968, il chante le « meeting du métro », chanson dont la morale est :
Peuple français, la Bastille est détruite
Et y a z’encor des cachots pour tes fils
Souviens toi des géants de quarante huit
Qu’étaient plus grands que ceusses du jour d’aujourd’hui
Car c’est toujours l’pauvre ouvrier qui trinque
Même qu’on le fourre au violon pour un rien
C’était tout de même un chouette métingue
Que le métingu’ du métropolitain
Un autre vieux compagnon de lutte moins connu est décédé aussi dernièrement : Maurice Estienne de Labastide-Rouairoux, frère aîné de Norbert Estienne de Murviel-les-Béziers. Repose en paix, camarade, tes idéaux te survivront...
« Plus important que le résultat de la lutte est le sentiment grandissant de la force et de la confiance en soi »
Karl Marx