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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 14:20

CALOT BAS A UN NOBLE SOLDAT, MORT DEBOUT !


« Après une période de découragement, j’ai décidé de jouer ma dernière carte, ou, plus exactement, de tirer ma dernière cartouche. Dans ma tête. En d’autres termes, je vais me faire sauter le caisson pour expier ma part de honte et protester contre la lâche indifférence de nos responsables face au terrible malheur qui frappe nos amis du Laos. Ce n’est pas un suicide, mais un acte de guerre visant à secourir mes frères d’armes en danger de mort. Quant à vous, les gouvernants sans honneur, vous les « grands » médias sans courage et vous les collabos sans vergogne, je vous crache mon sang et mon mépris à la gueule. »


Dernière lettre de Robert Jambon, colonel en retraite de la Coloniale (ex-nom de l’Infanterie de Marine, corps de l’armée française), octogénaire, ayant défendu toute sa vie ses (nos) frères et soeurs, abandonnés par tous, de l’ethnie H’mongs, amis de la France pendant la guerre d’Indochine. Ce glorieux vétéran, dans la résistance à 19 ans, était originaire de Riols (34) et a livré son ultime combat le 27.10.2010 à Dinan (22), dans un mausolée dédié aux combattants du Laos.


Il aurait pu aussi crier le vieux cri de guerre de la Colo : « MORT AUX CONS ! »


Par ton panache, camarade, tu as effacé ta part de honte, que tu portais dans ton âme blessée. Et, « Gloire aux anciens qui ont souffert sur la piste garce et cruelle ! »


Pierre BLONDEAU


Humble suggestion du plumitif : Dans un futur proche, la municipalité de Riols aurait une riche idée en baptisant
une rue du village du nom de son brillant fils

 

Le saviez-vous ?


1 Le bal des faux-culs (suite)


Dernièrement, Gérard Saumade, ex-président du conseil général de l’Hérault, décédait. Les Mesquida et autres Arcas le pleuraient à chaudes larmes, après l’avoir trahi. Lorsque le premier avait décidé de prendre sa retraite, il était entendu par tous que ce serait B. Nayral, son « dauphin », qui reprendrait le flambeau. Mais la nuit (surnommée par les socialos encartés la nuit des longs couteaux) d’avant le vote, un retournement de dernière minute s’effectua et c’est A. Vézinhet qui fut élu. Jean Arcas (suppléant, SVP, de Nayral) et Kléber Mesquida étaient de ceux, les plus zélés qui avaient le mieux oeuvré. Et donc s’étaient copieusement moqués de G. Saumade. Alors, ils peuvent toujours aujourd’hui larmoyer et exprimer toutes les jérémiades coutumières, personne dans le Landernau biterrois n’est dupe sur la sincérité de ces deux camarades (cf. aussi l’ouvrage « Garde à vue » Ed. La Cigale, p. 99).


2 Jour de Noël à Saint-Pons


Le hasard a rassemblé quelques types qui n’ont aucune raison de ne pas copiner et les événements sont ce qu’ils sont.
Entre autres, les gesticulations d’un fameux président qui ne semble pas vraiment remis de la trouille qu’un sien ancêtre a connue lorsque les troupes du Grand Turc guerroyaient en Autriche Hongrie.
Et qui semble haïr la Turquie sans aucune autre raison ! Et moi, dont les filles descendent d’une famille Arménienne par leur mère, je suis consterné de ce que pourrait être l’humanité si les individus se laissaient entraîner par les haines de leur président, « au nom de la France ». Non, M. le Président, nous ne souhaitons pas cultiver l’exécration et mes filles ne sont pas horrifiées de se faire soigner par le médecin d’origine turque qui vit au village. A la vitesse du temps qui passe, nous acceptons l’évolution du monde et nous refusons de transmettre la détestation. Surtout la dernière année d’une mandature de 5 ans, pour essayer d’entraîner quelques milliers de Français dans des cheminements revanchards minables,
et ceci à des fins bassement électoralistes… Joyeux Noël, « chrétiens de peu » !
A ses heures, le même président se targue de chrétienté. Je ne pratique pas, mais j’ai connu de vrais croyants qui ne jouaient pas avec les sentiments religieux, avec la foi, eux.
Prolozophe


3 Info judiciaire sur les écoutes !


Une information judiciaire a été ouverte sur les écoutes du groupe de Tarnac, accusé de sabotage
de lignes SNCF en 2008. La surveillance aurait démarré 8 mois avant les dégradations, donc sans
fondement juridique ! On entre « dans la part sombre du dossier » . Humanité Dimanche n° 294


4 Boursouflures d’ego (Midi Libre du 28 janvier 202)


Notre Klébérou est en colère (Nom d’une pipe ! Nous en sommes fort marris !) après le Midi Libre qui ne parle pas suffisamment de lui (*), après ses camarades (pseudo) socialos qui ne tirent pas dans le sens que, lui, voudrait. Bref, le bonhomme vit un enfer et va aller pleurer dans le giron de Martine Aubry. Na ! c’est bien fait pour eux ! Pathétique de connerie. Seule vérité énoncée par le même gonze : « Etre député, c’est être schizophrène. » (Docteur Kléber et Mister Mesquida). Car on lui demande d’être à la fois à Paris et dans l’Hérault. C’est bien pour cela qu’il ne faut pas cumuler, camarade ! Toute cette balourdise, cette gaucherie nous (re)font poser la question suivante (envoyée par écrit à François Hollande et à Jean-Marc Eyrault) aujourd’hui sans réponse :
Kléber Mesquida est fatigué, à bout de souffle (comme son copain-frangin de Béziers), ses nerfs vont-ils tenir ? Pourra-t-il aller jusqu’aux législatives ? Nous craignons le pire, car à chaque petite contrariété, la cocote-minute du gaillard risque d’exploser. De fait, il va en prendre, des coups, d’ici à juin, et pas qu’un peu. Ne devrait-il pas jeter l’éponge, pour sa santé, sa famille, et aller en cure, se reposer… loin de chez nous… Enfin, si un malheur arrive, nous, on aura prévenu.

PB


(*) Ô temps béni, lorsque Laudinas, ex-chef d’agence du Midi Libre à Béziers, après un somptueux repas au
resto de la Jante, l’encensait du titre de comte des Hautes Terres et lui concoctait de nombreux articles aux petits oignons ! La roue a tourné, mais le rombier rêve encore du temps de sa gloire biterroise passée, flétrie. Un
de plus qui n’a pas compris qu’il faisait un mandat de trop.


5 Liste des fermetures de classes (Midi Libre du 30 janvier 2012)


Classes élémentaires supprimées pour la rentrée 202 : parmi une trop longue liste : Riols. Alors,
très cher Robert, que fais-tu pour (au moins essayer de) sauver ton village du naufrage ? C’est le moment
de mobiliser la population, de descendre dans la rue, de mouiller ton écharpe de maire … A moins que, comme pour la Poste (souvenirs, souvenirs…), cela te convienne ?

Et/ou que ton député t’a conseillé de ne rien faire ?... Depuis, le rectorat a confirmé la fermeture de la classe pour la prochaine rentrée. Quelle fin pitoyable de mandat, cher maire ! Tu devais, toi aussi, casser trois pattes à un canard et tu as raté le coche. Lorsque tes administré(e)s ont eu besoin de toi, tu n’as pas répondu présent. Tu asfailli, comme d’hab. Homme de peu de vertu…


6 La seconde mort du CHE


Les bénédictins sont bien connus pour leur minutieuse application au travail. Mais à l’abbaye d’Ealing, dans l’Ouest de Londres, qui coiffe la prestigieuse école catholique St Benedict (Saint- Benoît), c’est le total désordre moral. Gangrené par un scandale de pédophilie honteusement étouffé pendant soixante ans, les moines étaient mouillés jusqu’à leur tonsure. Et pourtant, leurs noms étaient apposés sur les bâtiments de l’école. Aujourd’hui, la « révolution est dans l’air », selon l’Evening Standard.
Et l’école ne sait plus à quel saint assassin se vouer pour se refaire une virginité. Le doyen, John Burke, n’en démord pas, il veut rebaptiser l’un des murs du nom « du lieutenant-colonel qui a capturé Che Guevara, avant de le tuer sur ordre de La Paz ». Une plaque pour Gary Prado Salmon « qui était élève dans cette école ». Devenu par la suite un expert en coup tordu, l’ex-militaire avait été arrêté en Bolivie pour son implication, avec un groupe d’extrême droite, dans un complot visant à éliminer Evo Morales. Quant au CHE, le défenseur des pauvres et des opprimés, il est en passe d’être achevé une seconde fois… par un trouble commando de moines armés de leur crucifix.
Bernard Duraud L’Humanité 2 février 2012


7 Courniou le Grottes


* Bulletin d’informations municipales n° 29 de 2012.
Compte-rendu très intéressant des activités des hameaux du village et des différentes associations. Nous
aimerions avoir les mêmes informations à St-Pons. Mais l’éditorial du maire ne manque pas de souffle :
« De nos jours, les personnes sont très exigeantes avec leurs droits et en oublient très souvent leurs devoirs
[…] » Ce qui est vrai, mais le bougre est mal placé pour faire la leçon (cf. les anciennes La Commune).
Un élu a aussi le devoir de montrer l’exemple, camarade…
* Les risques identifiés sur la commune : le risque inondati

on, le risque feu de forêt, mouvement de terrain, transport de matières dangereuses… Certes, certes ! Mais pour nous, il faut en rajouter deux de plus : ils se dénomment Jean-Pierre et Henri.


8 Accidents de la route à Saint-Pons : il faut agir !


Suite au dramatique accident du mercredi 25 janvier au niveau du rond-point, place du Foirail, les camarades de la cellule du Parti Ouvrier Indépendant préconisent des mesures simples qui dans un
premier temps, pourraient éviter d’autres drames :
- l’installation de feux jaunes clignotants pour signaler aux automobilistes les passages piétons,
- une limitation de vitesse à 30 km/heure sur l’entrée principale entre le rond-point et le carrefour de la
route de Narbonne, voire le Marché U.
Ces mêmes camarades ont écrit au député-maire pour lui faire part de leurs suggestions et de leurs inquiétudes. A ce jour (8 février 202) aucune réponse n’a été faite. « Combien d’accidents de la route faudra-t-il à St-Pons avant que l’on agisse et prenne les mesures qui s’imposent pour les prévenir ? »


9 Mesquida réclame (Midi Libre du 10 janvier 2012)


Le lycée professionnel de St-Pons est menacé (ce qui n’est malheureusement pas nouveau, cf. les anciennes La Commune…). Les élèves sont dans la rue, les professeurs, les parents, quelques commerçants se mobilisent pour défendre notre lycée (lire le tract des acteurs inquiets de l’Education et de l’avenir
de tous, du lycée Jacques Brel).
Et que fait Mesquida, député-(encore)maire, interpellé ? Il a envoyé un courrier au recteur d’Académie ! Une lettre blabla de politicien. Il s’inquiète, notre élu préféré, des annonces de fermeture de classes sur la 5ème circonscription et il veut offrir à nos enfants l’égalité devant l’instruction. C’est très beau et le recteur a dû sangloter en lisant la lettre. Mais Mesquida mélange tout et nous prend pour des cons, car les lycées dépendent de la région (*) et non du gouvernement réactionnaire. Donc noyer le poisson n’est certainement pas la solution pour sauver Jacques Brel. Il faut que notre pèlerin prenne son bâton de pèlerin et aille voir Bourquin pour s’expliquer entre pseudo-socialos, et lui demander de sauver notre établissement. Mais comme notre coco est fâché à mort avec la région (se souvenir du financement de la maison de santé, route d’Artenac et de sa trahison vis-à-vis de son mentor feu Jojo 1er) et est beaucoup trop orgueilleux pour aller colmater les brèches . Notre établissement est mal barré. De surcroît, le pépère n’aura plus la charge de maire, ni de premier vice-président du CG. Alors de St-Pons, il se bat les noix… Et c’est nous qui trinquons.
Et comme disait Mélenchon le 8 février 2012, « le système socialiste dans l’Hérault est totalement vermoulu[…], un PS qui est désormais épuisé en Languedoc Roussillon. »

PB


(*)Contrairement à l’Hôpital (qui dépend de l’Etat) en grand danger également. Mais pour cela aussi, il
a écrit ! En définitive, il aurait pu être écrivain public…. Ou à l’ancien tribunal pour lequel il avait
fait mettre le drapeau en berne lors de sa disparition… Acta est fabula (la farce est jouée) aurait dit
Rabelais.


10 Le Parc, c’est nous ! « Lou Pargue, es nosautres ! »

 
Quel est l’intérêt d’un Parc Régional et de la charte qui lie les différentes parties prenantes
(communes, communautés de communes, départements, régions et Etat) sinon de protéger notre patrimoine,
en particulier paysager, et de développer le territoire en le respectant, en évitant des
« infrastructures lourdes », c'est-à-dire des installations industrielles lourdes ?
Pendant la dernière « charte », les élus n’ont pas respecté ce contrat en commençant à installer
sur le Parc des éoliennes qui ne sont pas autre chose que des machines géantes, ne l’oublions pas.
Mais depuis 2008, il faut renouveler la charte. Et la pierre d’achoppement, ce sont les éoliennes
industrielles contre lesquelles luttent une bonne douzaine d’associations regroupées sous l’égide
du Collectif Toute nos Energies (TNE). L’action associative a permis de voir que pas mal de communes,
y compris dans l’Hérault, n’étaient pas d’accord. Et Vialelle, président du Parc, grand copain de
Mesquida, essaie depuis plus d’un an, par des pressions et des chantages divers, d’imposer les éoliennes
dans la charte, en promettant une limitation (pas plus de 300, qu’il dit !) impossible à tenir.
Mais les associations et plusieurs communes du Tarn ne l’ont pas entendu de cette oreille et
ont fait de la résistance ! (les communes de l’Hérault n’ont pas le droit d’exprimer leur désaccord, le
grand chef Mesquida exerçant une pression monumentale sur les récalcitrants !)
Le point d’orgue a été tout récemment le refus de l’Agglo de Castres-Mazamet d’entériner la
charte telle qu’elle leur était proposée (ils ont appelé à une négociation sur quelques points précis). Et
pourtant que de pressions ont dû subir les élus Tarnais !
Aujourd’hui, la situation est bloquée, sauf si les grands élus du Parc, Vialelle, Mesquida, Arcas,...
acceptent enfin que les paysages de notre Haut Languedoc ne soient pas mutilés par ces sinistres
« aérogénérateurs ». Mais accepteront-ils de négocier ? Voudront-ils sauver le Parc Naturel ?
Rien n’est moins sûr.

 

Marcel CARON


Les Grecs, nos frères et soeurs prolétariens, ne donneront pas leur pays au capital.
Foule esclave, debout, debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout


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